« Boring sunny day »

Publié le par Mimi

Bien des années auparavant, Bécaud allait rêver le dimanche à Orly…

 

Ici, point d’aéroport ni d’oiseaux de métal pour rêver. Sous le soleil qui étire ses rubans d’ambre et de miel dans le ciel de Floride, vierge de tout nuage, l’ennui s’est installé. Le téléviseur débite ses éternelles inepties assommantes. Heureusement, l’écriture, parée de son costume de princesse est au rendez-vous pour me libérer du donjon de langueurs qui a refermé progressivement ses barreaux étouffants.

 

Un mot pour rêver. Un autre pour oublier. Un dernier pour dériver au gré de l’humeur et l’humour. Comme certains trouvent refuge dans l’alcool, j’aime me nicher dans le moelleux des mots. Peut-on pour autant me coller le néo-épithète : scriboulique ? J’avoue que si j’ai droit au chapitre, je préfère motique, ou mieux é-motique. Mais, me voilà (une fois de plus) égarée. « In the middle of nowhere », comme on dit par ici. Mes repères ont fondu dans ce repaire où même l’image d’Epinal « hamburgers ketchup » est devenue surannée.

 

Aux environs des 1000 caractères, je me rends compte que je n’ai pas su (ou pu ?) exprimé le moindre sentiment ou la plus petite sensation, hormis l’ennui aussi gluant qu’un oripeau de banane, résolument scotché à mes sandales. Sorry ! Mes mules sont plus têtues que celles de sa Papauté, himself. Elles refusent toute protection. Résultat, les pépins sont au rendez-vous. Notez qu’en prévision des cyclones, ils pourraient s’avérer utiles…

Mais cela est une autre histoire…

 

A suivre… peut-être !

Publié dans Fulgures

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