« Tacle au tact »

Publié le par Mimi

Une histoire à tiroirs qui relève (peut-être ?) de la tachypsychie…

 

Dans le cadre du recueil de fulgures à quatre mains que nous concoctons (Hillary and me) sur le thème des cinq sens, j’avais tapoté un texte, intitulé : « Prière de toucher ». Simple rébellion clin d’œil, destinée à encenser les plaisirs tactiles, face aux irritants « prière de NE PAS toucher » que l’on croise parfois dans les boutiques d’objets délicats et fragiles ainsi que sur certains étals de fruits et légumes.

 

Après avoir malaxé les touches du clavier et les avoir pétries sans péril jusqu’à braver l’interdit d’un cerbère, déguisé en marchande de quatre saisons, j’étais parvenue à laisser l’empreinte de mes pulpes sur une pêche veloutée. Mais après relecture d’un fulgure verbeux, l’amoncellement de phrases échevelées et inachevées me parut, à l’évidence, totalement à côté de la plaque…

 

En réalité, la prière (de toucher) s’appliquait à moi-même et non à celle d’un objet quelconque, fût-il une futile pêche, fruit du pêcher (ou bien est-ce du pêché ?). La congruence entre mon propos initial et sa mise en mots n’était pas au rendez-vous.

 

Décalée. J’étais décalée… en marge d’une quête, sans queue ni tête, où les mots caresses n’étaient que chimères, destinées à vous toucher… du bout de mes « plumes-doigts »…

Publié dans Fulgures

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