« Désirs d’ailleurs »

Publié le par Mimi

Quand les mots ondulent et se déhanchent au fil des sourires d’un Buddha… Bar…

(http://fr.youtube.com/watch?v=qepG_pb_ZJ4 et
http://fr.youtube.com/watch?v=Xqh89mOMAgk)
 

À pas de louve, la musique s’échappe et me transporte… 

 

Sur les murs blancs de la pièce, des arcs-en-ciel d’arabesques irisées explosent telles des bulles. Même le lecteur de CDs qui égrenait les sons envoûtants semble avoir fondu dans un paysage, de plus en plus psychédélique. En gouttes de cristal, les notes jaillissent à foison. Le crin de l’archet crisse suavement. Des doigts agiles glissent sur les cordes. Les volutes du luth s’enroulent. L’âme du violon libère la mienne. Sur un rythme lent. Lancinant. Des paroles s’envolent en ballons, gonflés de plaisirs. Consonances orientales. Inconnues. Qu’importe. La musique, universelle et fédératrice brise les murailles. Exit les tours de « Babelweb » et d’ailleurs. Nul besoin de dictionnaire, de sémantique ou de syntaxe. Les participes s’accordent toujours au diapason, même si le complément d’objet n’est pas à la bonne place…

 

Lorsque la flûte de pan, la guitare, le piano, les cymbales, les tambourins, l’accordéon, le violoncelle, le xylophone, les voix… s’emmêlent et emboîtent le pas au violon, les étroits tiroirs de mon sage bureau se déboîtent.  Essoufflée, éblouie, je les regarde se dandiner en lascive danse du ventre. La féerie s’amplifie et le tempo s’accélère. Le rêve m’engloutit. Les sons bercent délicatement mes pensées. Une furieuse envie de danser m’étreint. Comme lorsque j’avais… beaucoup moins d’années sur le boulier de ma vie.

 

Et si je me lançais ? Il n’est peut-être pas cithare, après tout…

Publié dans Fulgures

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